Nantes : mise en jambe avant la journée de lutte du 21 septembre


À l’appel du Front Social, une manifestation est prévue de longue date mercredi 20 septembre contre Macron et son monde. Entre temps, l’annonce d’une journée de lutte pour le lendemain n’a pas empêché le maintien d’une petite soirée de mise en jambe avant le gros défilé.


Environ 200 personnes s’élancent à 18h sur les grands axes de la ville, ceinturées par un dispositif répressif tellement délirant qu’il en devient ridicule : des centaines de gendarmes mobiles qui viennent au contact du cortège, des canons à eau, un escadron de la BAC et même un hélicoptère ! Finalement, la police, avec ses dizaines de fourgons, aura bloqué bien plus efficacement le centre-ville et les transports en communs que la petite manifestation. Au micro et dans les slogans, il est question des ordonnances, des militants anti-nucléaires de Bure harcelés par la répression, les violences policières, des grèves en cours, de Macron qui ne finira pas son mandat…

«Un hélicoptère ça coûte plus cher, qu’une vitrine de la banque populaire !», «Nantes, Bure, Solidairté !»

Le déploiement policier, qui aura coûté des dizaines de milliers d’euros a l’état, est renvoyé à son inutilité fondamentale jusqu’à la dispersion des manifestants, à la croisée des trams. Un feu de joie est allumé dans une effigie de Macron, Édouard Philippe et Gattaz alors qu’une sono passe le morceau «Racailles» de Kerry James. Chacun-e se promet de se retrouver le lendemain dans la rue.

Rendez-vous à midi à Commerce pour un banquet et à 14h30 même endroit pour la manifestation !

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