Fort avec les faibles, faible avec les forts


Telle est la devise de Macron


Parmi les attaques innombrables et simultanées lancées par le nouveau gouvernement, l’une d’elle passe presque inaperçue. Elle est pourtant d’une gravité sans précédent : le durcissement de l’état d’urgence et sa légalisation dans le droit commun. Un régime d’exception permanent, transférant presque tous les pouvoirs à la police. Une situation unique en Europe !

Entre autres mesures votées cette semaine à l’Assemblée Nationale, la possibilité d’assigner à résidence n’importe quel suspect ou opposant sans procès, la légalisation des contrôles au faciès, l’obligation de donner tous ses identifiants personnels aux autorités, les perquisitions facilitées, la surveillance généralisée …

Mais une des mesures a été refusée aujourd’hui même par les députés ! Devinez laquelle. Celle qui prévoit de sanctionner les entreprises qui collaborent avec le terrorisme. Par exemple, le cimentier français Lafarge qui réalise des centaines de millions d’euros de chiffre d’affaire annuel, a fait des affaires avec Daesh sans être sanctionné. Les députés viennent donc de s’opposer à la poursuite de ce type de criminel en col blanc.

En d’autres termes, ce tour de vis policier supplémentaire sera encore une fois réservé à la plèbe : immigrés, opposants, indésirables. Les patrons en seront, comme toujours, exemptés.

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