C’est au nom de l’État de droit qu’on tire sur des lycéens à coups de Flash-Ball. Au nom de l’État de droit qu’on traque des familles sans-papiers, qu’on enferme des enfants en centre de rétention. Au nom de l’État de droit qu’on assigne à résidence de simples «suspects», ou qu’on interdit à des dizaines de personnes de manifester. C’est au nom de l’État de droit qu’on envoie des blindés au milieu des champs, pour détruire des cabanes, et qu’on tire plusieurs milliers de grenades. Au nom de l’État de droit que la police fait de violentes descentes dans certains quartiers. Au nom de l’État de droit qu’on poursuit des syndicalistes, mais que des militants d’extrême droite peuvent parader impunément. C’est au nom de l’État de droit que la police a blessé près de 300 personnes sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Macron osera-t-il relancer son opération militaire aussi inutile que dangereuse dans le bocage nantais, dans les jours à venir. Osera-t-il tuer au nom de l’État de droit ?