Contre l’extrême droite et ses idées, toutes et tous à Angers le 22 septembre


Manifestation régionale samedi 14h, Place Imbach, à Angers
Débats tous les soirs de la semaine
À l’ouest, mais toujours antifascistes – Festival antifasciste


Le fascisme, c’est nulle part. Ni dans les rues, ni au pouvoir !

Deux adolescents laissés pour morts sur l’asphalte, à Nantes, en mai 2017. Ils viennent d’être tabassés à coups de barres de fer par un groupe de militants d’extrême droite venus de Nantes et Angers, qui avait déjà commis de nombreuses agressions racistes les jours précédents. Depuis, les attaques fascistes sur le territoire se succèdent. Une bande cagoulée qui frappe des étudiants et étudiantes en lutte à Montpellier. Une famille maghrébine visée par des tirs dans la Loire. Un groupe identitaire qui bloque la frontière italienne pour chasser les exilés. Des manifestations sociales attaquées par des bandes violentes dans de nombreuses villes. Des locaux ouvertement fascistes inaugurés dans plusieurs communes de France. L’augmentation des violences d’extrême droite depuis l’élection d’Emmanuel Macron s’inscrit dans un contexte global d’attaques sans précédent contre les mouvements sociaux, les pauvres, les exilés. Et bien souvent, avec la complicité des forces de police.

Pour beaucoup, les mots « fascisme » et « fasciste » renvoient à une période historique passée et révolue – celle des années 30 – dont nous serions désormais à l’abri. Reléguer ces mots au passé ne fait qu’occulter et masquer une réalité où les bases de cette idéologie se font de plus en plus présentes. Comment qualifier autrement la brutalisation en cours de la situation politique, et le durcissement sécuritaire ? Comment qualifier ces groupes qui attaquent les mouvements sociaux, les habitants des quartiers périphériques ou les exilés, comme des auxiliaires de police ?

En 2017, le gouvernement était élu triomphalement sur fond de chantage électoral pour « faire barrage au FN ». Mais les idées et les pratiques de l’extrême droite sont bien présentes – et ce depuis longtemps – dans les institutions. En un an, nous avons entendu un ministre parler de « submersion migratoire », et faire voter la loi la plus répressive contre l’immigration depuis la seconde guerre mondiale. Nous avons vu le gouvernement envoyer des véhicules blindés contre des écologistes. Nous avons vu des dizaines de lycéens enfermés pour avoir simplement voulu manifester. Nous avons vu les violences policières contre les quartiers populaires se répéter. Comment peut-on qualifier autrement que de « politiques d’extrême-droite » les politiques menées depuis plusieurs années ? Comment peut-on qualifier autrement que de « politiques d’extrême-droite »la répression subie par les mouvements sociaux ?

Toutes ces politiques antisociales sont un terreau fertile pour la propagation des idées d’extrême-droite. Jouant sur la peur de l’exclusion et/ou des différences, certains discours visent à diviser, dans une mise en concurrence entre les plus pauvres.

Toutes et tous à Angers le 22 septembre 2018 pour une grande manifestation régionale, populaire et festive !

Le fascisme, c’est nulle part ! Ni dans les rues, ni au pouvoir !

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