2019 commence par une attaque d’une violence inouïe contre les chômeurs. Macron a fait passer par décret, discrètement, sans aucun débat et de façon totalement autoritaire, une loi visant à renforcer le flicage des chômeurs.
À présent, les personnes en recherche d’emploi seront radiées pendant un mois si elles ont le malheur de rater un seul rendez-vous. L’allocation chômage sera supprimée «dés le premier manquement à la recherche d’emploi». Et surtout, il sera impossible de «refuser une offre d’emploi même si elle engendre une baisse de salaire». Vous avez bien lu, Macron compte forcer les gens à accepter des boulots précaires pour des paies misérables, souvent à temps partiel. Sous peine de se voir purement et simplement supprimer toute allocation. C’est une condamnation à la misère et une humiliation de plus.
Le gouvernement continue donc de s’en prendre aux pauvres parmi les pauvres. Aux précaires parmi les précaires. Aux privés d’emplois à cause des lois patronales. C’est une provocation incroyable. Rappelons que Macron est à l’origine de deux « Loi Travail », qui permettent justement aux patrons de licencier plus facilement, souvent sans motif valable. Il organise donc à la fois la montée du chômage, et le flicage des personnes privées d’emplois à cause de ses lois !
Rappelons que derrière les licenciements, et les chiffres abstraits, il y a des souffrances bien réelles. On estime que 10.000 personnes meurent chaque année en France à cause du chômage. Cette explosion de la mortalité est attribuée au «stress, perte de sommeil, problèmes cardio-vasculaires, addictions, diabète, dépression…» Un expert estime que «vous avez trois fois plus de risques de décéder si vous êtes chômeur». En bref, ce gouvernement frappe encore sur les gens les plus en souffrance, tout en continuant de faire des cadeaux faramineux aux plus riches. Il a du sang sur les mains.
Cette nouvelle attaque montre que Macron n’a pas assez peur de la rue. Et qu’il reste encore beaucoup à faire pour le mettre hors d’état de nuire.
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