Violence avec arme en réunion,, non assistance à personne en danger et dissimulation de preuve : “ils savent pas que c’est nous !”
Samedi 12 janvier, Olivier a été très gravement touché à la tête par le tir d’un policier, qui lui a tiré dans le dos alors qu’il fuyait. Les images avaient fait le tour du net. Une autre vidéo permet de voir, côté policier, le déroulé des faits, et les mots qui sont échangés.
Un policier qu’on devine être le chef, s’exclame : “Les gars y’a encore un blessé, z’êtes cons ! Par terre là !”
Puis il répète “Ils savent pas que c’est nous. Nous on sait pas !” Et enchaîne : “Ramassez les douilles !” avant de se replier en disant “C’est rien, y’a rien de trop grave, rien du tout. On se replie.”
Il y a donc, en plus du tir extrêmement grave dans la tête, non assistance à personne en danger, mensonge concerté (“on sait pas”) et probable dissimulation d’éléments, avec les “douilles” qu’il faut “ramasser”. Que fait la justice ?