L’IGPN a raison !

  • L’IGPN et le premier ministre ont raison. Le soir de la fête de la musique à Nantes, c’est vrai qu’il n’y a «pas eu de charge». C’est bien plus grave : il ne s’agissait pas d’une charge. Il s’agissait d’une attaque. D’une agression. D’un passage à tabac. D’une expédition punitive, désordonnée, brutale, folle, avec des chiens. Pas d’une charge.
  • L’IGPN et le premier ministre ont raison. Une charge se fait en bon ordre. En avançant en rang. Ici, les policiers ont agi comme une bande mafieuse, venue se défouler sur des jeunes qui faisaient simplement la fête. Qui partageaient leur joie d’être là, dehors, le premier soir de l’été
  • L’IGPN et le premier ministre ont raison. Il y a bien eu des «jets de projectiles» ce soir là. Selon le rapport officiel : 33 grenades lacrymogènes. Une dizaine de grenades explosives. Une dizaines de balles en caoutchouc. Des projectiles mutilants. Des armes de guerre. Qui crèvent des yeux, fracturent des visages, déchirent des chairs. Sur des fêtards.
  • L’IGPN et le premier ministre ont raison. Les fêtards n’ont pas été « repoussés » vers la Loire. Non, c’est pire. Paniqués par l’extrême violence de l’attaque, ils ont couru dans tous les sens. Effrayés par ce déluge de grenade et de gaz. Aveuglés. Parfois blessés. Juste au bord du fleuve.

Steve est mort cette nuit là, volé par la Loire.

Faire un don à Contre Attaque pour financer nos articles en accès libre.

Pour ne rien manquer de nos publications, suivez-nous sur nos réseaux