Notre reportage en images
Il y a quelques jours à Nantes, une femme de 30 ans, agressée par son compagnon et menacée de mort, a du sauter par la fenêtre d’un immeuble avec sa fille de deux ans dans les bras.
Elle voulait sauver sa vie et celle de son enfant.
Par miracle, la fillette est indemne après la chute, mais sa mère s’est vu notifier une interruption temporaire de travail de 45 jours.
Dans ce contexte de violences et de féminicides quotidiens, la plupart du temps passés sous silence, une marche était organisée jeudi 3 octobre dans les rues de Nantes.
Au cris de «fières, déter’, et révolutionnaires», plusieurs centaines de personnes ont répondu à l’appel du «Collectif d’actions féministes» et d’autres groupes, à déambuler dans le cœur de la ville.
Dans le cortège nocturne, des femmes solidaires de tous les âges, déployant de nombreuses pancartes, visuels, et fumigènes.