45 ans. «Son cœur a cessé de battre».
Mort tout seul, en pleine rue, en plein cœur de Nantes. À l’heure de midi. Dans une ville riche d’un pays riche.
La violence sociale c’est ça. Ce sont 200.000 personnes sans abris, des millions de mal logés, des centaines de morts chaque année dans l’indifférence. Victimes de la guerre économique.
La violence sociale, c’est aussi l’arrogance et le cynisme inouï d’un Président qui déclarait que «plus personne ne dormirait à la rue avant la fin 2017», et qui depuis baisse les APL, précarise à grande échelle, et fragilise les plus fragiles.