Moyens criminels pour affaire matérielle

Lors de l’acte 53 des gilets jaunes à Nantes, la cantine préfectorale MacDonald du carré Feydeau était joyeusement tenue en respect par de fins gourmets. Trois mois plus tard , nous apprenons l’interpellation d’un individu soit-disant identifié par des vidéos sur les réseaux sociaux, selon un tweet de policeNational44 .

Remarquons la présomption d’innocence, ou quand le bourreau se fait juge .

3 mois d’enquête, rien de moins , pour 4 planches en bois et une vitre déjà cassé. La police sait chercher lorsqu’elle n’est pas sur le banc des accusés !

Lors du même acte 53 à Paris, un homme recevait une grenade lacrymogène de type MP7 en pleine tête. Cette grenade, normalement, doit exploser en l’air pour disséminer des palais incandescents qui libèrent du gaz. Nous apprendrons 3 jours plus tard qu’il a perdu son œil .

Il est absolument interdit d’utiliser ce lanceur en tir tendu, et c’est pourtant ce qu’il s’est passé ce jour-là. Pratique isolée ou habituelle ? Lors de chaque manifestation on peut constater des tirs tendu dans le but de terroriser les manifestants et d’en mutiler quelques-uns si possible.

photo prise le 5 décembre à Nantes, devant le Château des Ducs. Le Pyrat Nantais

À ce jour aucun policier n’a été inculpé pour ce qui doit être qualifié de tentative d’homicide. Enquêtes à deux vitesses, comme ce jour où un enquêteur de la Police Judiciaire «prélève» un autocollant sur une vitrine pour trouver des traces d’ADN et d’empreintes.

https://www.nantes-revoltee.com/enquetes-a-deux-vitesse/

PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX