Lors de l’acte 53 des gilets jaunes à Nantes, la cantine préfectorale Mac Donald’s du carré Feydeau était joyeusement tenue en respect par de fins gourmets. Trois mois plus tard , nous apprenons l’interpellation d’un individu soit-disant identifié par des vidéos sur les réseaux sociaux, selon un tweet de la police nantaise.
Remarquons la présomption d’innocence, ou quand le bourreau se fait juge :
3 mois d’enquête, rien de moins , pour 4 planches en bois et une vitre déjà cassé. La police sait chercher lorsqu’elle n’est pas sur le banc des accusés !
Lors du même acte 53 à Paris, un homme recevait une grenade lacrymogène de type MP7 en pleine tête. Cette grenade, normalement, doit exploser en l’air pour disséminer des palais incandescents qui libèrent du gaz. Nous apprendrons 3 jours plus tard qu’il a perdu son œil .
Il est absolument interdit d’utiliser ce lanceur en tir tendu, et c’est pourtant ce qu’il s’est passé ce jour-là. Pratique isolée ou habituelle ? Lors de chaque manifestation on peut constater des tirs tendu dans le but de terroriser les manifestants et d’en mutiler quelques-uns si possible.
À ce jour aucun policier n’a été inculpé pour ce qui doit être qualifié de tentative d’homicide. Enquêtes à deux vitesses, comme ce jour où un enquêteur de la Police Judiciaire «prélève» un autocollant sur une vitrine pour trouver des traces d’ADN et d’empreintes.
PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX
AIDEZ CONTRE ATTAQUE
Depuis 2012, nous vous offrons une information de qualité, libre et gratuite. Pour continuer ce travail essentiel nous avons besoin de votre aide.
Faites un don à Contre Attaque, chaque euro compte.