Printemps 2016, à Rennes, le mouvement contre la Loi Travail bat son plein. La jeunesse est dans la rue. Sous les ordres de Manuel Valls, la police sème la terreur.
Jean-François, 20 ans, reçoit un tir dans la tête lors d’une manifestation. Sentence irréversible : un œil explosé par une balle en caoutchouc.
4 longues années ont passé. Deux policiers ont reconnu avoir tiré au LBD dans la zone où se trouvait le jeune homme. Selon la justice : le tireur « n’a pas pu être identifié. » Les magistrats prononcent un « non lieu ». La décision en elle même est d’une violence rare : comme si la mutilation n’avait pas eu lieu.
C’est l’horreur ordinaire subie par un mutilé pour l’exemple.
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