Il n’y a pas qu’en France que la police s’illustre par son sadisme, sa violence et ses penchants pour l’extrême droite. En Belgique une affaire terrifiante ressurgit.
Le 24 février 2018, Jozef Chovanec, de nationalité slovaque, est arrêté à l’aéroport de Charleroi pour un comportement considéré comme «agité». Il est placé en garde à vue. Quelques heures plus tard, il est déclaré mort d’un «arrêt cardiaque». Alors qu’il est en crise en cellule, plusieurs policiers se sont assis sur lui pendant 18 minutes. Pendant qu’il agonisait, les agents présents dansaient et riaient, comme le prouvent les caméras de surveillance.
Encore plus ignoble, pendant l’asphyxie de cet homme, une policière fait un salut nazi en pleine cellule. Une interpellation, un mort, et un salut hitlérien par des agents assermentés.
Depuis 2018, aucune sanction n’a été prise contre la policière. En interne, rien ou presque n’a évolué. Henrieta Chovancová, la femme du défunt, se bat depuis deux ans pour réclamer justice. Selon elle, son mari a été tué «dans des circonstances similaires à celles de Georges Floyd». C’est parce qu’elle a révélé les images terribles du drame que les médias et les autorités sortent du silence. Selon la presse, la «haute hiérarchie de la police fédérale n’était pas au courant, selon elle».
Comble de l’ignominie, la police belge évoque des images sorties de leur contexte, et explique qu’il «s’agit d’une très jeune collègue…» Comme si cela pouvait justifier les faits. On ne peut s’empêcher de faire des parallèles avec la situation française et les représentants des forces de l’ordre qui justifient les pires atrocités à longueur d’antenne.
Sources :