Depuis 30 semaines, les “mémés révoltées” tricotent contre les violences policières


Elle nous avait contacté en février dernier pour nous signaler son action : tricoter dans la rue, devant la gare de Nantes, contre les violences policières. A la manière des mères et des grands mères argentines qui se mobilisent contre la dictature. Depuis Catherine, retraitée et fondatrice des «mémés révoltées», n’a pas lâché l’affaire. Cela fait 30 semaines que chaque vendredi, elle tricote devant la gare, souvent rejointe par de nouvelles personnes. Une résistance non-violente et infatigable. La lutte contre les violences policières n’a pas d’âge, force aux mémés !



Vous pouvez rejoindre le groupe de tricot engagé tous les vendredis devant la gare de Nantes


Un article de Ouest-France :

« Nantes. « Mémé révoltée » tricote contre les violences policières

Tous les vendredis, de 16 h à 17 h, Catherine Ruiz tricote sur le parvis de la gare de Nantes pour dénoncer les violences policières. Cette action pacifique, ouverte à tous, avait lieu pour la trentième fois vendredi 14 août.

« Opposer le pacifisme du tricot aux violences policières. » C’est ce qui motive Catherine Ruiz, 64 ans, à s’installer sur le parvis de la gare de Nantes, le 28 janvier, pour tricoter. Devant elle, un panneau : « Mémés et pépés révoltés tricotent contre les violences policières… » Cette action devient vite un rendez-vous qui rassemble une petite dizaine de fidèles le vendredi, de 16 h à 17 h. Vendredi 14 août, ils se réunissaient pour la trentième fois.

Tout commence lors d’une soirée d’hiver. « J’étais chez moi, je tricotais devant la cheminée et je voyais des vidéos de violences policières sur mon fil Facebook, se rappelle Catherine Ruiz. Ça m’a révoltée, je me suis demandé : « pourquoi personne ne réagit ? » » Lui vient alors l’idée de cette action pacifique. Son but ? « Lancer des conversations avec les passants. »

Catherine Ruiz partage chaque nouveau rassemblement sur le groupe Facebook « Mémé révoltée » . Parmi les membres, « des mémés » mais aussi « un étudiant, une habitante de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, un agent d’accueil au département… » , énumère-t-elle. Surtout des femmes. La plupart sont « venues par curiosité » puis elles sont « restées pour Catherine qui est très attachante ».Les tricoteuses du vendredi l’affirment : « On ne compte pas s’arrêter de sitôt. » »


Le groupe Facebook du collectif : Mémé révoltée

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