Le plus grand mouvement de défense des libertés a lieu en France depuis quelques semaines. Des centaines de milliers de personnes, malgré la crise sanitaire, des personnes de tous horizons, des manifestations gigantesques.
Des nasses. Des grenades. Une main arrachée et des dizaines de blessures. des arrestations par centaines. Une campagne de dénigrement intensive en continu dans les médias. Des divisions organisées par le pouvoir. Laissez reposer 3 semaines… À l’arrivée, le plus grand mouvement de défense des libertés de l’histoire récente est devenu «des cortèges clairsemés», «une mobilisation qui marque le pas», une «baisse de la mobilisation» dans la presse aux ordres.
La mobilisation n’a pas baissé, les revendications sont intactes, mais rien n’a été obtenu. Pire, ce sont les policiers et leurs syndicats d’extrême droite qui sortent renforcés de cette séquence. Ce mouvement, comme les précédents, a été écrasé et terrorisé par une extrême violence d’État. Rien que cette semaine, ce sont des atteintes gravissimes aux libertés les plus fondamentales qui ont eu lieu à d’innombrables reprises.
Rien qu’à Nantes, deux manifestations interdites et réprimées avant même d’avoir eu lieu, des arrestations arbitraires, des menaces. Se contenter de répéter comme à chaque fois que «la mobilisation baisse» ajoute le mensonge à l’obscénité.