Le patron de la multinationale Facebook vient de l’annoncer : les contenus politiques ne sont plus les bienvenus sur la plate-forme qui compte 2,5 milliards d’utilisateurs. Ces derniers mois, de nombreuses pages engagées ont été rendues invisibles par Facebook, voir même purement et simplement supprimées de la toile. Dans une époque où la communication est omniprésente mais totalement dépendante des grandes entreprises du numérique, ce sont quelques grands patrons qui décident de ce qui peut être lu ou pas, qui fixent des lignes éditoriales, et les idées qui peuvent circuler.
Sachant que les médias officiels sont, eux aussi, la propriété d’une poignée de milliardaires et diffusent en continu des idées ultra-libérales et racistes, les rares discours critiques et les contre-pouvoirs risquent de disparaître totalement du paysage.
Marc Zuckerberg justifie sa décision par le but de «décourager les conversations clivantes». Tout va bien dans le meilleur des mondes : alors que les injustices explosent, censurons les discours critiques pour faire disparaître le problème. Il ajoute vouloir «inventer des moyens de créer des opportunités économiques, construire des communautés et aider les gens à simplement s’amuser». Consommer, gagner de l’argent, se divertir.
Nantes Révoltée, comme d’autre médias indépendants, risque d’être vite concernée par cette censure qui ne dit pas son nom. Nous sommes présents ailleurs sur le net, et surtout en version papier ! Nous invitons donc nos lecteurs et lectrices à nous suivre sur nos autres plateformes de diffusion :
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