Emmanuel Macron débarquait ce jeudi 11 février à Nantes, pour la première fois de son mandat. Un déplacement sous le signe de la provocation, en lisière de l’Université de Nantes, vidée de ses étudiant-es par la crise sanitaire, pour faire un discours à l’Institut Régional d’Administration devant de futurs cadres. Le Président a donc parlé devant une centaine d’étudiant-es alors que les campus sont fermés pour éviter les regroupements dans les amphis.
Un très important dispositif de CRS a bloqué une partie de ce quartier, situé au nord de Nantes, balayé par un vent glacial. Quelques centaines de personnes étaient rassemblées le long de la ligne de tram, face aux forces de l’ordre et dans le froid. Pas vraiment l’affluence espérée. Les bourrasques de neige ont balayé les dernières énergies vers midi. Et de curieux bonhommes de neige avec une sale allure, des boucliers et des matraques barraient les rues.
Ce qui a réellement paralysé Nantes ce jeudi n’a finalement pas été la venue de Macron, passée globalement inaperçue, ni même la manifestation, mais bien la météo. Une couche de neige a bloqué les transports, créé d’énorme bouchons, et fait sortir la population émerveillée de jouer sous les flocons, rarissimes à Nantes.
Ce qui passe inaperçu également, c’est que quand le roi et sa clique se déplacent, des hôtels entiers se remplissent d’un coup et ce au dernier moment, ce qui force le personnel de ménage à trimer beaucoup et longtemps brutalement. Mais Sa Majesté et ses gardes n’ont que faire de ces personnes de bas étages : il faut qu’ils soient servis, point. L’arrogance des puissants n’a pas de limites.
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