Vont-ils être poursuivis pour mise en danger de la vie d’autrui ?
À Limay dans les Yvelines, les autorités de santé recensent un nouveau cluster. Les investigations pour trouver l’origine de la contamination massive se font rapidement savoir : il s’agit d’un barbecue réalisé… entre policiers.
Ces mêmes policiers qui vous font payer 400€ pour une bouteille de rosé sur une plage.
Ces mêmes policiers qui enferment en garde à vue et traînent au Tribunal des jeunes qui ont juste voulu passer une soirée, à Lyon, Rouen ou Montpellier.
Ces mêmes policiers qui traumatisent une commerçante qui avait simplement sorti des articles devant sa boutique pour les prendre en photo et organiser sa vente sur internet.
On se rappelle aussi Tristan (nom d’emprunt), 21 ans, jeté en prison pour avoir participé à la fête de Lieuron, pour «mise en danger de la vie d’autrui» ! Il a été emprisonné sans preuve ni procès, alors même qu’il niait tout lien dans l’organisation et que la fête n’a jamais donné lieu à un quelconque cluster.
Mais aussi d’autres personnes qui ont eu le malheur de se détendre entre ami-es et se retrouvent poursuivies ou sous contrôle judiciaire. L’illustration de la justice de classe.
Les policiers responsables vont-ils être inquiétés ? Spoil : non.
Ces policiers ne seront pas poursuivis. Tout juste est-il affirmé qu’une «enquête administrative» est ouverte. Ce qui ne convainc personne. Tout le monde sait, en France en 2021, ce que valent les non-enquêtes internes de la police et l’IGPN. D’ailleurs, une précédente «enquête administrative» avait été «ouverte» lors d’une précédente fête dans un commissariat, qui n’a mené à aucune sanction. La police peut faire la fête, pas le peuple.La seule chose dont on peut se satisfaire, c’est qu’ils sont désormais en arrêt de travail.
Pendant que la population est réprimée, poursuivie pour le moindre pas de travers, la police d’État se permet tout ce qu’elle veut. On est bien dans un état policier et une argyrocratie, où le pouvoir appartiennent aux riches et à la police qui dépassent les lois.