Cela fera bientôt deux mois que le monde de la culture, intermittents et intermittentes en tête, occupe des dizaines de théâtres et d’opéras en France.
À Nantes, c’est l’emblématique théâtre Graslin, et la place du même nom, qui servent d’espace de débats, de lutte, de spectacles. Hier jeudi 29 avril, un «jeudi de la colère» était organisé par les personnes mobilisées. C’est la DRAC – Direction Régionale des Affaires Culturelles – de Nantes qui était ciblée.
Fumigènes, banderole géante, mannequins pendus, peinture rouge et mise en scène d’une agonie collective : l’action coup de poing et visuelle visait à interpeller sur la situation du monde de la culture par temps de crise sanitaire, et à dénoncer l’abandon du gouvernement.
Le directeur de la DRAC est venu s’adresser aux manifestants dans une ambiance houleuse et tendue. À suivre…
Images : Théo Prn et Suvann
