Colombie : la puissance des « premières lignes »


Vers une internationale de l’autodéfense


En Colombie, un immense mouvement de protestation contre le gouvernement ultra-libéral et autoritaire est en cours. Le pouvoir a répondu immédiatement par la violence extrême régulièrement utilisée dans ce pays d’Amérique du Sud : des dizaines de disparitions et de morts, des milliers de blessés et d’arrêtés, des tirs à balles réelles…

La riposte face au massacre orchestré par le gouvernement colombien prend la forme d’une «primera linea», une première ligne qui défend la contestation face à la répression, dans les métropoles du pays. Cette « première ligne », très développée dans la ville de Cali, particulièrement réprimée, s’inspire des mobilisations au Chili, mais aussi des «frontliners» de Hong Kong. Il y a deux jours, la primera linea annonçait qu’aucune négociation ne pourrait être faite le narco-État qui tire sur son peuple.

Du «cortège de tête» aux «premières lignes» d’Amérique du Sud jusqu’aux blocs états-uniens, une internationale de la révolte et de l’autodéfense se constitue face aux tyrans du monde.

Sur la deuxième photo : une femme venue dans la «primera linea» pour remplacer son fils tué par la police quelques jours plus tôt.

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