Le gouvernement PS qui a imposé l’état d’urgence couvrait le cimentier Lafarge en Syrie

Novembre 2015 en France, une vague d’attentats de DAESH tue des dizaines de personnes à Paris. Ce crime de masse épouvantable est immédiatement utilisé par le gouvernement pour réduire drastiquement les libertés. L’état d’urgence est décrété, des centaines de personnes sont perquisitionnées, la plupart musulmanes, et des dizaines de militants écologistes sont assignés à résidence. L’antiterrorisme est immédiatement utilisé contre des opposants politiques et des minorités religieuses. François Hollande parle d’une «guerre longue contre le terrorisme» et appelle à «armer la démocratie», Manuel Valls évoque une «guerre de civilisation». Le vocabulaire militariste envahit les discours politiques. Les mesures autoritaires de l’état d’urgence ne seront maintenues pour la plupart.
Pendant ce temps, une grande entreprise française, le cimentier Lafarge, continuait à faire son business en Syrie et à travailler avec DAESH. Une multinationale du ciment qui collabore économiquement avec des terroristes, et se trouve actuellement poursuivie pour «complicité de crimes contre l’humanité». Un document de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) vient de fuiter : il atteste que l’État avait connaissance d’un accord passé entre le cimentier et l’organisation terroriste dès l’été 2014. Le document émanant de la direction de la stratégie de ce service de renseignement, daté du 26 août 2014 et estampillé «confidentiel défense». Il y est consigné qu’un «agreement [accord en français, ndlr]» a été trouvé entre le cimentier et l’EI pour la poursuite de l’activité commerciale.
Qu’est-ce que cela signifie ? Que le gouvernement socialiste n’était absolument pas «en guerre» contre DAESH. Si tel était réellement cas il aurait sanctionné durement l’entreprise Lafarge et rompu les liens économiques avec les dictatures théocratiques pétrolières du golfe. Non, le gouvernement de Valls et d’Hollande a utilisé l’antiterrorisme pour durcir le Régime politique en France et réduire les libertés fondamentales tout en couvrant des acteurs économiques réellement impliqués dans le financement des tueurs du Bataclan.
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