17 Juillet : forte mobilisation à Nantes contre le “Pass Sanitaire” et le gouvernement


Plus de 5000 personnes contre les mesures liberticides de Macron


Suite aux annonces, lundi, de mesures liberticides et anti-sociales par le président Macron, un mouvement d’ampleur se lève dans tout le pays. Dès le 14 juillet, des dizaines de milliers de personnes étaient dans la rue, dont 3000 à Nantes.

Samedi 17 juillet, c’est une manifestation encore plus forte qui a inondé les rues. Des centaines de milliers personnes en France, dont plus de 5000 à Nantes. Survolé par un hélicoptère et encadré par la police, le cortège n’a cessé de grandir durant cette après-midi ensoleillée. Une affluence hors du commun au milieu de l’été. Dans le défilé, ambiance Gilet Jaune, tous les âges et les milieux sont présents, beaucoup de pancartes, certaines bien senties contre l’autoritarisme, d’autres clairement douteuses avec des parallèles historiques honteux. Pas de banderole, aucune organisation, et une vague diffuse de manifestant-es qui finira par former plusieurs cortèges distincts se répandant de façon désordonnée autour de la préfecture.

Comme le 14 juillet, les slogans entendus étaient essentiellement “Liberté” et “Révolution”. Plus inhabituel : d’un côté on entendait le classique “tout le monde déteste la police” quand de l’autre côté certaines personnes égarées tentaient encore “la police avec nous”. Rapidement, le dispositif policier a tiré sur la foule à coups de grenades lacrymogènes, de grenades de désencerclement et de balles en caoutchouc, signant la fin de la manifestation. Plus que jamais, le Préfet se cache dans un palais transformé en bunker.

Face à la montée de ce mouvement protéiforme, le gouvernement a plusieurs armes : opposer les vacciné-es et les non-vacciné-es en jouant sur la culpabilisation individuelle pour masquer ses propres fautes, diviser la gauche en jouant sur l’argument de l’égoïsme, profiter de la crise sanitaire pour imposer des mesures ultra-libérales violentes. Dans cette guerre de communication, et étant donné l’état de mort clinique de la gauche institutionnelle, il est évident que ces manifestations sont à la merci des récupérateurs d’extrême droite.

Plutôt que de commenter et de subir la situation, organisons-nous. Comme lors du soulèvement des Gilets Jaunes, et dans la continuité des luttes contre la “Loi de sécurité globale”, c’est aux forces révolutionnaires de faire résonner des discours et des pratiques pour les libertés, l’égalité sociale, et l’émancipation.

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