Des partisans du pétainiste s’entraînent aux tirs sur des caricatures racistes
Pas une seule journée ne se passe sans que l’horreur nous souffle derrière la nuque. Le média StreetPress nous livrait hier de nouvelles informations glaçantes sur la galaxie qui se trouve derrière Éric Zemmour. L’enquête révèle qu’un groupe néonazi, amateur d’armes à feu, et adepte de théories survivalistes participe activement à la campagne du pétainiste au sein du mouvement «Génération Z». L’article nous apprend que la bande de nervis fascistes anime une page sur le réseau social telegram intitulée «la famille Gallicane». Elle est suivie par quelques centaines d’abonnés.
Pêle-mêle, on y trouve injures racistes, salut nazi, apologie du terroriste d’extrême droite néo-zélandais Brendon Tarrant et appel à s’armer en prévision de la guerre raciale… Une vidéo met en exergue leur idéologie mortifère. En forêt, un de leur militant, flingue à la main, s’entraîne aux tirs sur plusieurs cibles. Criblées d’impacts de balle, elles représentent trois hommes. Un juif, un noir et un musulman. Une mise en scène macabre et extrêmement choquante.
Il y a quelques jours les journalistes et autres éditorialistes s’insurgeaient sur les plateaux télé de quelques affiches représentant Eric Zemmour affublé d’une cible et d’un Wanted : un dessin façon western. L’affiche fait la une des chaînes infos. Les antifascistes sont systématiquement diabolisés, et l’extrême droite systématiquement protégée, traitée avec déférence dans les médias dominants. Au même moment, nous révélions que l’organisateur d’un meeting de Zemmour en Bretagne est un néo-nazi, ancien leader d’un groupe qui se déguisait en Waffen SS.
Entendra-t-on les JT s’exprimer sur ce groupe néonazi et ultra violent, qui met en scène la mort de non-blancs sur les réseaux sociaux et achètent des armes à feu pour se préparer à la guerre civile ?
Le probable futur candidat à la présidentielle, nostalgique du régime de Vichy n’est pas seulement soutenu par la bourgeoisie la plus crasse et réactionnaire. Sur le terrain, des centaines de militants nationalistes ultra-violente font bloc derrière le polémiste. Ce sont les antisémites de l’Action Française ou les membres de l’association dissoute Génération Identitaire, mais aussi des groupes plus radicaux. C’est le néonazi Luc Tacher qui a préparé la tournée d’Éric Zemmour en Bretagne. Ils collent des affiches, organisent les meetings nauséabonds, participent à la propagande néo-fasciste en cours. Ce sont les mêmes qui dans les rues de nos villes, à Paris, Nantes ou Lyon, multiplient les exactions racistes, sexistes et homophobes. Contre leur instinct de mort, organisons la riposte. Combattons-les ! Partout, tout le temps !
L’enquête de StreetPress à lire ici
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