Comme tant d’autres avant lui, le ministre nie les violences d’État
« Vous rendez compte ? De ce que l’on suggère ? Que l’on pourrait impunément lacérer des tentes ? Pardon de le dire avec véhémence mais je ne veux pas qu’il y ait un seul téléspectateur qui puisse ce soir penser une chose pareille. »
C’est la dernière déclaration du garde des sceaux. La dernière abjection gouvernementale. Le ministre de la justice ment. Les faits sont documentés. Les journalistes et les associations sur le terrain alertent les autorités depuis des années.
Alors oui, et partout sur le territoire, l’État français lacère les tentes et détruit le matériel des personnes exilés lors des expulsions. Bien sûr que les flics commettent des violences sur les sans-papiers. Il arrive même aux policiers de leur voler leurs effets personnels.
Et que dire des intimidations policières et judiciaires à l’égard des associations et collectifs en lutte contre les frontières. Que penser des arrêtés préfectoraux qui empêchent les distributions alimentaires à Calais ou ailleurs.
Dans ce pays, il est possible de maltraiter et d’humilier toutes celles et ceux que l’État considère comme « indésirables« . Et Éric Dupond Moretti le sait très bien.
Montage : Caisses de grève
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