Dans ce pays, personne ne veut d’un nouveau tandem entre l’extrême finance et l’extrême droite. Un sondage explique que les français «sont très largement mécontents de l’offre politique» et rejettent à 80% un second tour entre Le Pen et Macron. C’est pourtant l’affiche qui nous est imposée, par un conditionnement mental affolant.
Depuis des années, les médias imposent méthodiquement l’extrême droite et le Macronisme comme les deux seules possibilités politiques. En-dehors, rien n’existe. Ce décompte frappant de l’association Acrimed : durant les 6 premiers mois de campagne, la droite et l’extrême droite occupaient carrément 80% des échanges médiatiques ! À un tel niveau, on peut parler de pensée unique et de dictature médiatique. Et cela sans parler de l’angle de tous les reportages, de toutes les interventions : systématiquement anxiogène, sécuritaire, pro-flic et hostile à toute idée de partage.
C’est un hold-up démocratique. Les médias des milliardaires et leurs laquais ont asphyxié le climat politique français. Macron et Le Pen sont les candidats du grand capital et de la police. Le premier tour fera-t-il mentir les éditorialistes et les propriétaires de médias qui ont tout fait pour imposer leurs candidats ? Réponse le 10 avril. Quel que soit le résultat réel, il faudra de toute façon se tenir prêt-es à lutter.