En Marche vers le fascisme
Vous pensez que les milliers de blessés par la police, les manifestations interdites et écrasées, les crimes policiers récurrents et impunis et l’arsenal militaire des forces de l’ordre ont déjà amené notre pays au bord du fascisme ? Macron veut accélérer à toute vitesse s’il est réélu !
Dans son «projet» pour 2022, une page s’intitule «Nos valeurs et nos lois ne sont pas négociables». On peut se demander de quelles valeurs parle Macron. La corruption en bande organisée, le mépris, les ministres accusés de viols ? Et quelles lois ? Celle qui sont bafouées par la quasi-totalité du gouvernement et les voyous en col blanc ?
Bref, dans cette partie, Macron annonce le «doublement» de la présence des forces de l’ordre. Il y aura bientôt plus de policiers que d’habitants en France. Il annonce aussi un durcissement des peines en justice et la l’amplification des attaques islamophobes. Macron propose aussi «une privation de droits civiques pour ceux qui s’en prennent aux dépositaires de l’autorité publique». Vous avez bien vu. Une déchéance des citoyens indésirables.
En clair, toute personne dont un policier aura décrété qu’on lui a porté atteinte ne pourra plus voter. Les forces de l’ordre usent et abusent du délit «d’outrage» et de «rébellion» contre des dizaines de milliers de personnes : Gilets Jaunes, quartiers, syndicalistes… En général, si un policier vous violente ou vous arrête arbitrairement et qu’il n’a rien à vous reprocher, il vous accuse d’outrage ou rébellion. Par exemple, même Mélenchon a été condamné pour «rébellion» pour avoir parlé fort face à un policier armé.
La privation des droits civiques signifie non seulement l’interdiction de voter mais également celle d’être éligible à toutes sortes de fonctions représentatives – élections prud’homales, élections de parents d’élèves, par exemple. Concrètement, cette mesure néofasciste donne le droit aux policiers de décider qui est «citoyen» et de priver de droit de vote qui ils ont envie. Avec cette mesure, quasiment tous les Gilets Jaunes auraient pu être déchus de leurs droits civiques. Macron, c’est l’extrême droite. S’il repasse, il n’aura plus aucune limite.