Nantes : 2ème agglomération française la plus menacée par le changement climatique


1,6 million de personnes «affectées» dans le bassin nantais


Nantes est la 2ème ville française qui sera la plus impactée par le changement climatique. Le média allemand Berliner Morgenpost a publié une carte du monde baptisée : «Cartographier où la terre deviendra inhabitable» et explique que «la vie normale ne sera plus possible dans de nombreux endroits. Découvrez où les populations devraient être les plus durement touchées».

La carte interactive du monde est découpée en «hexagones d’une superficie d’environ 12.000 kilomètres carrés, soit la taille de la ville de New York». La situation est catastrophique en Asie par exemple, avec une large partie de l’Inde et du Japon coloré en rouge.

En Europe, ce sont les régions des Pays-Bas et de la Belgique ainsi que l’Italie du Sud qui semblent particulièrement concernées par le réchauffement climatique. En France, 10,5 millions de personnes seront «affectées». Sur la carte, trois aires urbaines sont particulièrement touchées : Lille, Nantes, et Le Mans.

L’aire de Nantes arrive deuxième plus touchée. En cause, principalement, la baisse des ressources en eau – dans une zone très agricole – et la montée des eaux de mer qui rendront des espaces «inhabitables» pour 1,6 millions d’habitants. On imagine les dégâts pour de nombreuses villes situées dans l’Estuaire de la Loire… La simulation se base sur une augmentation des températures entre 2,5° et 3°C. Mais elle ne donne pas de date, puisque le changement climatique s’accélère sans cesse. On peut tabler sur les prochaines décennies.

Cette carte ne parle ici que des zones qui pourraient devenir inhabitables, pas des conditions difficiles pour les habitants. Les canicules que nous subirons ne sont même pas comptabilisées, par exemple.


Les conséquences du changement climatique ne sont pas «lointaines» dans le temps et l’espace. C’est ici et maintenant. Se battre contre les pollueurs et le capitalisme n’est pas quelque chose d’abstrait : c’est littéralement défendre nos lieux de vie.


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