Cette semaine les députés LREM ont massivement voté pour des vice-présidents d’extrême droite à l’Assemblée Nationale. En retour, le RN qui se présentait comme «premier opposant à Macron» ne votera pas de motion de censure contre le gouvernement la semaine prochaine. Il est en fait son premier appui, alors que Macron n’a pas la majorité absolue.
Nous le répétons depuis des années : le libéralisme en crise s’allie ouvertement avec le fascisme. Durant la présidentielle, certains ont prétendu faire «barrage» à l’extrême droite en votant Macron. D’autres faire «barrage» à Macron en votant Le Pen. Tous ont en fait voté pour un tandem, un parti unique autoritaire, néolibéral et raciste. L’extrême droite a toujours été un rempart pour les riches et les puissants. Et réciproquement, les puissants n’ont jamais hésité à soutenir l’extrême droite quand leurs intérêts étaient menacés.
En 1930, le parti d’Hitler obtenait 107 sièges au Reichstag. À l’époque les grandes fortunes financent Hitler et ses milices pour frapper les communistes. La droite soutient l’extrême droite afin de faire barrage à la gauche dans les institutions. Trois ans plus tard la droite et le centre donnent les pleins pouvoirs à Hitler, seule la gauche s’y oppose. Dès qu’il a le pouvoir, Hitler liquide toute opposition et instaure un régime totalitaire. En 1939, c’est la guerre.