Louise Michel est née le 29 mai 1830 et morte le 9 janvier 1905 à Marseille. Ce Lundi, c’était donc le 118ème anniversaire du décès de cette immense figure révolutionnaire. Louise Michel, enseignante anarchiste, féministe, participante à la Commune de Paris, déportée en Nouvelle Calédonie et opposante au colonialisme, a été de tous les combats pour la justice et l’égalité.
Quelques citations :
«La révolution sera la floraison de l’humanité comme l’amour est la floraison du cœur»
«Ce n’est pas une miette de pain, c’est la moisson du monde entier qu’il faut à la race humaine, sans exploiteur et sans exploité.»
«C’est que le pouvoir est maudit, et c’est pour cela que je suis anarchiste.»
«J’ignore où se livrera le combat entre le vieux monde et le nouveau, mais peu importe : j’y serai. Que ce soit à Rome, à Berlin, à Moscou, je n’en sais rien, j’irai et sans doute bien d’autres aussi. Et quelque part que ce soit, l’étincelle gagnera le monde.»
«Sans l’autorité d’un seul, il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice. L’autorité d’un seul, c’est un crime. Ce que nous voulons, c’est l’autorité de tous.»
Louise Michel était aussi une avant-gardiste de la cause animale :
«Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes.
J’aurais voulu que l’animal se vengeât, que le chien mordît celui qui l’assommait de coups, que le cheval saignant sous le fouet renversât son bourreau mais […] La bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme.
Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.»
Pour aller plus loin, un roman graphique sur la vie de Louise Michel.
