C’est la troisième grande journée de manifestations contre la réforme des retraites. Malgré les foules de millions de personnes dans les rues, ces manifestations sont globalement très calmes. Ce qui n’empêche pas la police de se déchaîner.
Dès la première manif parisienne, le 19 janvier, un photographe était amputé après un violent coup de matraque aux testicules alors qu’il était au sol.
Ce mardi 7 février, la police a choisi la stratégie de la tension dans la capitale. Charges incessantes, matraquages très violents pour voler les banderoles des manifestant-es, attaques indiscriminées, y compris contre le service d’ordre syndical et les journalistes…
Cela doit nous rappeler que ce sont toujours les dominants qui fixent le niveau de violence. Que nous soyons «responsables» ou pas, c’est le gouvernement et sa police qui décident de faire monter la tension ou de l’apaiser. Pourquoi obéir aux appels au calme venant de dirigeants qui nous envoient de toute façon leurs meutes enragées ?
Images : Clément Lanot, Jules Ravel, AB7 média, Hors zone press, Adrien AdcaZz
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