Outre mer aussi, la colère gronde. Souvent plus fort qu’en métropole.
Mardi 7 février, des barrages étaient incendiés devant le CHU de Guadeloupe. Le port et les lycées étaient bloqués, avec la coordinations de lycéens de l’île dans un nouveau syndicat. Des coupures de courant ont eu lieu plusieurs fois dans la journée, conséquence d’un mouvement de grève des travailleurs de l’énergie qui dure depuis plusieurs semaines et qui s’amplifie avec la réforme des retraites. Une manifestation massive a défilé à Pointe-à-Pitre.
En Guadeloupe, la révolte va bien au-delà des retraites. C’est toute la gestion néocoloniale qui est dénoncée : manque d’accès à l’eau potable, scandale impuni du chlordécone qui a empoisonné la population. La question de la réintégration de soignants suspendus est aussi très présente, alors que des nuits d’émeutes et de blocage avaient eu lieu l’année dernière contre le pass sanitaire dans les Antilles.
