20 mars : nuit de feu dans toute la France


Police en roule libre, pouvoir en chute libre. La nuit dernière, suite à l’échec annoncé de la motion de censure contre le gouvernement, des dizaines de manifestations spontanées ont pris les rues, y compris dans des villes de taille moyenne, même celles peu habituées à l’agitation sociale. Un aperçu à compléter de cette nuit de feu, où la colère a débordé au quatre coins du pays :


Des photos d'incendies face à des policiers dans différentes villes de la France

???? Paris : soulèvement prodigieux la capitale en feu. Réuni place Vauban, le rassemblement a vite été nassé et violenté par les milices enragées de Macron. Des cortèges spontanés se sont dispersés partout dans la capitale. Des dizaines de feux ont été allumés dans les beaux quartiers, malgré les milliers d’agents et leurs violences inouïes. La police n’a pas pu contenir la rage des milliers de personnes qui continuaient à défiler après minuit. Jusqu’à 2 heures du matin, Paris a été en fête et en révolte. 234 interpellations.

???? Strasbourg : 5000 personnes en manifestation spontanée, des banques cassées, des tags, des barricades enflammées et de sérieux affrontements en fin de soirée.

???? Dijon : des centaines de personnes dans la rue et des affrontements. La place de la République dans le noir suite à un incendie de compteur électrique. Les caméras hors service. Feux d’artifice. 100.000 euros de dégâts en une soirée selon la mairie.

???? Saint-Étienne : manifestation sauvage, affrontements devant la préfecture et barricades enflammées une partie de la nuit.

???? Montpellier : des barricades entre la gare, bouclée par la police, et la place de la Comédie. Feu devant la préfecture.

???? Toulouse : alors que le rassemblement avait commencé à 18 heures «de manière calme et encadrée par les partis politiques et les syndicats» disent les médias, des centaines d’irréductibles ont tenu la rue… Barricades et affrontements. Lacrymos jusque dans le métro.

???? Lille : des milliers de manifestant-es, pluie de gaz dès le départ, répression très dure.

???? Besançon : cortège sauvage, barricades et lacrymogènes. Des policiers ont tiré une grenade de désencerclement pour arrêter des étudiant-es.

???? Lyon : nuit agitée comme chaque soir depuis jeudi. Des centaines de personnes gazées dès le début de la manif, plusieurs cortèges dispersés qui allument des feux et tiennent la rue jusqu’à minuit.

???? Angers : rassemblement spontané devant la préfecture et jets de poubelles par dessus les grilles d’un commissariat. Tags sur la préfecture, deux arrestations.

???? Clermont-Ferrand : manifestation spontanée devant la préfecture. Envoi de gaz lacrymogène pour disperser le cortège, un usage inédit dans la ville depuis des années.

???? Amiens : Les manifestant-es ont arpenté le centre-ville durant près de trois heures. Le siège des Républicains saccagé.

Darmanin parle de 1200 «actions non déclarées» depuis jeudi. Le niveau d’expression de la colère est bien aussi puissant et diffus que lors du mouvement des Gilets Jaunes. Il s’accompagne d’importants blocages économiques. À nous d’aller plus loin pour triompher !

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