Les ordures doivent retourner aux orduriers


«Qui mérite ces tas d’ordures ? C’est la Préfecture !»


Deux photos des entrées de la préfecture et de l'hôtel de région, à Nantes, dont les escaliers débordent d'ordures.

Hier, vers 15h au moment où le centre-ville était aux mains des insurgé-es, le collectif la Sociale, composé d’enseignant-es, jetait des centaines de sacs des poubelles jaunes aux pieds des entrées de la préfecture de Loire-Atlantique et de l’hôtel de région.

La bande de cyclistes de La Sociale a profité du joyeux bordel général pour aller à vélo chercher les sacs recyclables qui commençaient à s’amonceler dans la cité Malakoff, quartier populaire de l’Est de Nantes, et les reverser sur les lieux de pouvoir. Dans le même temps, la pseudo mairie socialiste casse la grève des éboueurs depuis plusieurs jours en faisant intervenir des entreprises de nettoyage privées pour dégager les ordures des quartiers bourgeois.

Une action de soutien à la grève des éboueurs, en première ligne de la contestation, et une manière de dénoncer les politiques anti-sociales du gouvernement des flics et des patrons. Il n’y a pas de petit geste. Multiplions-les !


Bordélisons ! Débordons ! Soyons ingouvernables ! Les poubelles doivent revenir aux orduriers


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