Un gendarme gravement blessé… par une grenade de son collègue


Ces images filmées à Paris ce 1er mai sont à montrer partout, alors que Darmanin déploie encore ses éléments de langage sur les manifestants venus «tuer du flic».


Oui, un gendarme a bien failli mourir ce 1er mai à Paris : il a été gravement blessé et est tombé immédiatement inconscient. Mais ce n’est pas par un «assaillant d’ultra-gauche». C’est par le jet raté d’une grenade assourdissante de son collègue.

Il s’agit d’une munition assourdissante ASSD récemment distribuées aux forces de l’ordre. Des armes très dangereuses avec un effet blast hyper puissant et un niveau sonore qui peut perforer les tympans. La grenade semble s’être coincée derrière son casque avant d’exploser au niveau de sa nuque. Le flic doit être très amoché malgré ses protections. Ici, une ASSD oubliée par des policiers à Paris en mars.

Nous avions répertorié le 13 avril à Nantes, l’explosion d’une ASSD. En vidéo, on ne se rend pas compte, mais c’est un effet de souffle très puissant qui peut rendre sourd et fait trembler le corps.

Bref, les policiers, par ailleurs très bien protégés, lorsqu’ils sont réellement blessés, le sont souvent par leurs propres armes. Cela avait été le cas durant les gilets jaunes, à la Réunion, un policier s’était arraché la main avec sa propre grenade. De même qu’à Nantes ou à la ZAD, des agents s’étaient blessés grièvement avec leurs munitions.

On attend la réaction de Darmanin à ces images.


Vidéo : Jules Ravel

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