Autrefois, on pouvait dire que la police protégeait l’extrême droite. Samedi 29 mais à Saint-Brévin, la police travaillait ouvertement avec des néo-nazis et les a même aidé à manifester masqués et armés tout en tirant des grenades sur leurs opposant-es.
Ces scènes ont lieu quelques semaines seulement après que ces mêmes réseaux néo-nazis aient incendié la maison personnelle du maire de la commune en pleine nuit. Cet élu, de droite lui-même, s’alarmait de la passivité de l’État vis-à-vis de l’extrême droite. D’ailleurs, le 29 avril, la police a poussé le vice jusqu’à autoriser les nervis racistes à occuper la Place de la Mairie !
Rappelons que la même semaine, le préfet de Loire-Atlantique a fait tirer au LBD sur une casserolade familiale à Nantes. Un homme est mutilé à vie d’un testicule par la police. Et c’est le même préfet qui donne l’ordre à ses CRS de protéger et d’aider des brigades néo-nazies, qui sèment la violence à Saint-Brévin.
La semaine dernière à Nancy lors d’un déplacement de Zemmour, des lignes de policiers avaient protégé des pétainistes qui chantaient «Maréchal nous voilà» avant de gazer les antifascistes.
Il n’y a rien à attendre d’autorités ouvertement complices des fascistes. Les policiers sont des auxiliaires assumés de groupes hitlériens qui veulent tuer. Organisons notre autodéfense.
Images : Thierry Hameau, Nicolas Massol, Loopsider