Le gouvernement préfère le nazisme aux luttes sociales

Un néo-nazi défilant masqué le 6 mai dernier à Paris

6 mai 2023. Défilé nazi en plein Paris. Des étendards noirs à croix celtiques, des symboles néofascistes, des hurlements haineux, des cagoules. Comme tous les ans au début du mois de mai, les néo-nazis français se rassemblent en toute impunité dans la capitale. Cette année, le contraste entre la bienveillance de la police envers ce défilé et l’extrême violence à l’égard de la contestation sociale est particulièrement frappant.

Rappelons que le régime a été jusqu’à utiliser des lois antiterroristes pour faire interdire les casseroles, et qu’un homme a été mutilé par un tir de LBD à Nantes lors d’une casserolade familiale. Mais les nostalgiques d’Hitler peuvent parader dans les rues parisiennes le visage masqué en menaçant les passant-es.

Ce lundi 8 mai, comme un crachat à la face des victimes du nazisme en ce jour de commémoration de la chute du Troisième Reich, Laurent Nunez a dit à la télévision qu’il «assume» le fait d’avoir autorisé le défilé fasciste. Avec un néologisme absurde, les néo-nazis sont qualifiés «d’ultra-droite», ce qui ne veut rien dire, mais sert à faire une équivalence avec le terme «ultra-gauche» martelé par les médias.

Ce préfet qui n’a pas hésite à organiser des rafles de centaines de manifestant-es après l’usage du 49-3 a, cette fois-ci, estimé que les néo-nazis ne représentaient pas de risque de «trouble à l’ordre public».

L’univers mental de la bourgeoisie macroniste est exactement le même que celui de la bourgeoisie allemande des années 1920. Il vaut mieux des nazis que des luttes sociales. D’ailleurs les nazis ne cassent pas de banques, ils les protègent.


Ces gens préfèrent un génocide que l’anticapitalisme.


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