Un CRS excité par la répression


Bernard, CRS, 28 ans de métier, explique tranquillement à la radio que «ses interventions contre les gauchos» lui «procurent des sensations qui mènent à l’érection». Il précise : «l’excitation, l’endorphine, c’est un pur plaisir». C’était chez Sud Radio, le 28 mars dernier, en plein mouvement sur les retraites.


Bernard conclut : «Je suis dans cette optique de prendre du plaisir» et «dédicace à la CRS 8», cette compagnie militarisée et ultra-violente chargée d’intervenir le plus vite possible en tapant dans le tas.

Tous les jours, les médias dominants passent leur temps à nous intoxiquer sur le «mal être» policier, ils en font des tonnes sur les policiers «blessés» et même «traumatisés», donnent la parole à des syndicalistes policiers qui répètent que les agents seraient terrorisés face à la violence de rue.

En réalité, la violence, ils adorent ça. Ils en sont même accro. Il suffit de faire une manifestation pour s’en rendre compte. Réprimer fait littéralement bander Bernard, c’est lui qui le dit. Le Monde publiait un article, en avril dernier, où les agents de la CRS 8 disaient d’ailleurs leur «frustration», oui c’est le terme employé, de ne pas être envoyés sur les scènes les plus violentes.

La gauche tiède qui demande une «meilleure formation» et de «meilleures conditions de travail» pour la police est complètement à côté de la plaque. Ces gens aiment se défouler sur nous. Ils réclament même plus de violence.

Bernard et ses collègues sont lourdement armés, grassement payés, touchent des primes et bénéficient de divers privilèges pour prendre du plaisir à nous écraser.


L’émission complète : https://www.youtube.com/watch?v=b3eWj1nIynE&t=3876s

Sous-titre : Caisse de grève

Faire un don à Contre Attaque pour financer nos articles en accès libre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *