Banalité du mal


Ici pour illustrer la barbarie civilisée : Céline Pina, chroniqueuse fasciste invitée quotidiennement sur Cnews, qui justifie la mort d’enfants de Gaza.


Dans l’entre-soi confortable des plateaux télé et les fauteuils en velours de l’Assemblée Nationale, on assiste à la dissolution des valeurs morales les plus fondamentales, au retour des instincts de mort que l’on espérait enfouis depuis les dernières guerres mondiales.

Ces responsables politiques et autres éditorialistes médiatiques, qui d’ordinaire n’ont pas de mots assez forts pour condamner la violence, appeler au calme, invoquer la République et les valeurs universelles, montrent l’étendue de leur ensauvagement.

Ils soutiennent «inconditionnellement» un régime d’extrême droite qui commet des crimes de guerre avec des accents messianiques, on les entend hiérarchiser les vies d’enfants, répéter que les morts de bombardements «démocratiques» sont moins pires que les victimes israéliennes et qu’aucun civil palestinien n’est véritablement innocent. La mécanique totalitaire est intacte.

«La majorité d’entre nous est composée de gens ordinaires, inoffensifs en temps de paix, et dangereux à la moindre crise» disait la résistante et anti-colonialiste Germaine Tillon.


Montage : Caisses de Grève

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Une réflexion au sujet de « Banalité du mal »

  1. les médias de masse et leurs extraordinaires communicant.es ont une terrible force de frappe en tant de paix et deviennent ultra dangereux à la moindre crise.

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