Le clan pro-israélien ne se contente pas d’inventer de faux bébés décapités pour justifier ses propres crimes de guerre, il ne se contente pas non plus d’invisibiliser les victimes, bien réelles, à Gaza, qui ne sont quasiment jamais nommées ni montrées dans les médias.
Il va plus loin : ce clan pratique le négationnisme sans remord. Le 11 décembre, Christian Estrosi, sarkozyste ami de Macron et maire de Nice, osait sur France Info : «Vous-même, média, vous passez des images où on voit des mamans qui pleurent avec un bébé en plastique, faisant croire que c’est un bébé mort».
C’est un mensonge récurrent : les communicants israéliens et leurs relais en France répètent depuis deux mois que les bébés tués à Gaza seraient des «poupées». Comme s’il y avait besoin d’inventer de faux enfants morts dans les bombardements.
Selon ces fanatiques, une population assiégée, bombardée, au milieu de ruines, sans médicaments, menacée par la famine, s’amuserait à commander (par quel moyen ?) des «poupées» ultra-réalistes pour faire croire à de faux enfants tués. Rendons-nous compte de la folie furieuse de ces néofascistes et de ceux qui les croient.
Concernant le bébé nié par Estrosi, il a été tué le 1er décembre, des reporters palestiniens avaient publié des photos de sa famille pleurant sa mort en pleine rue. Ce bébé a été identifié, il s’agissait de Muhammad Hani al-Zahar, âgé de 5 mois. Des dizaines de photos sous tous les angles montrent bien qu’il s’agit d’un nouveau né avec une rigidité cadavérique, ce qui est confirmé par des médecins.
Cette séquence est donc du négationnisme pur et dur. Une déshumanisation assumée des vies palestiniennes. Pour Estrosi et ses amis, leurs vies ne comptent pas, elles peuvent être niées.
Au moins 7000 enfants ont été tués en 2 mois par l’armée israélienne. C’est le plus grand massacre d’enfant du XXIème siècle sur un territoire et un temps aussi restreints. Pourtant Estrosi ne sera ni poursuivi, ni condamné, ni même contesté.
Rappelons qu’une internaute, qui avait ironisé sur le bébé «mis au four» inventé par la propagande israélienne, avait été dénoncée au sommet de l’État, avait subi une perquisition, une garde à vue et une condamnation exemplaire, en plus d’avoir son nom et son visage livré en pâture dans les médias.