Argentine : affrontements contre le nouveau gouvernement d’extrême droite

Le 31 janvier et le 1er février, l’Argentine a connu deux journées de grève et de manifestations contre le nouveau gouvernement d’extrême droite. Javier Milei, le président récemment élu, impose au pays une thérapie de choc ultra-libérale et autoritaire. Cet adepte du capitalisme le plus extrême veut aussi largement restreindre la possibilité de manifester et de revendiquer dans la rue.

Parmi les premières mesures de Milei, la «loi omnibus» qui vise à déréguler l’économie et donc à appauvrir massivement les plus pauvre et provoquer une récession, soi-disant pour assainir les finances publiques.

Pendant que la loi était discutée au Parlement, de grandes manifestations ont eu lieu à Buenos Aires, la capitale, avec des affrontements contre la police. De nombreux manifestants ont été blessés par des tirs de balles en caoutchouc et, comme en France, les voltigeurs ont semé la terreur en fonçant en moto vers les cortèges et en tirant sans relâche.

Le deuxième jour de mobilisation, des députés sont sortis du Congreso pour tenter de protéger les manifestants face à la police. Malgré l’effet de sidération de la victoire de Milei, l’Argentine résiste. Il y avait le 24 janvier, déjà, d’énormes manifestations dans tout le pays.

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