C’est une idée géniale, typique de l’air du temps macroniste. Ce samedi, BFM TV consacre un reportage à une série d’installations hideuses dans le futur «village olympique» qui accueillera 14.500 athlètes, en Seine-Saint-Denis.
Il s’agit «d’aspirateurs à pollution» nous explique la chaîne. Le représentant d’une entreprise baptisée «Aéropohile» explique très sérieusement leur fonctionnement : «L’air rentre, il pénètre dans les appareils électriques qui vont se débarrasser des particules fines en se propageant vers le centre. Au centre, on a un ventilateur extracteur qui propulse l’air vers le bas. Résultat, on est véritablement sous une douche d’air pur». Il faudra donc que les athlète se rendent sous ces machines pour avoir un peu d’air.
Oui, car les sportifs du monde entier sont installés dans une zone sinistre entre une autoroute et un périphérique. Le top pour un grand bol d’oxygène avant les compétitions, ils ne vont pas regretter leur voyage à Paris !
Mais revenons à ces machines en forme de soucoupes volantes… des choses qui purifient l’air, captent du carbone et dégagent de l’oxygène, est-ce que ça n’existait pas déjà ? Ah ? Si ? Des arbres ? C’est disruptif ! Et c’est gratuit ça ? Bref, la start-up nation réinvente les arbres, mais en version horriblement laide, probablement hors de prix et nécessitant beaucoup d’énergie pour fonctionner.
La mairie de Nantes avait réussi un exploit similaire en 2021 : elle avait installé un arbre artificiel fait de «maillage composite, branches en fibre de verre, résine époxy pour les jointures» à une start-up parisienne baptisée «urban canopée». Les décideurs appellent cela du «mobilier urbain innovant». Cet arbre en toc, destiné à «produire de l’ombre» en cas de chaleur, coûte 13.650 euros pièce. Dans le même temps, cette mairie coupe des dizaines d’arbres dans le centre-ville.
C’est à peu près clair pour tout le monde : ces JO vont être un désastre historique et une honte éternelle pour la France. Mais au moins ce sera la démonstration mondiale de la nullité abyssale et de la dangerosité du macronisme sur tous les plans. On va se marrer.
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