Il y a quelques jours, le célèbre humoriste de France Inter Guillaume Meurice était suspendu et convoqué par la direction suite à une vanne datant du mois de novembre sur Netanyahou, qualifié de «sorte de nazi sans prépuce».
La justice venait pourtant de classer sans suite la plainte qui le visait, et donc d’estimer que l’humoriste n’avait rien dit de répréhensible.
En guise de protestation, son collègue Djamil le Shlag a livré une chronique acérée contre la censure et la direction de la radio publique, expliquant notamment : «Guillaume Meurice, c’est l’inverse de Zemmour : lui il est condamné par la justice mais il est soutenu par sa chaîne. Il y a plus de liberté d’expression sur Cnews que sur France Inter !»
Il a poursuivi : «Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied, perso j’suis un arabe en France : j’ai toujours été menacé d’être viré…et ça depuis ma naissance !»
Puis il a annoncé sa démission en direct : «J’en tire les conclusions en me retirant du service public après l’émission, c’était ma dernière chronique. (…) Dans cette station, je ne me sens plus dans mon safe space» a-t-il ironisé, se moquant de la fausse bienveillance postmoderne des managers.
L’humoriste a également épingle le «macronisme» de la direction. La grande classe.
Si tous les animateurs de la radio en faisait de même, la direction serait bien embêtée et devrait probablement s’excuser et abandonner ses menaces.
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