Entre Le Pen, Trump et Macron : plus aucune différence


Qui a dit, le 18 juin 2024, en pleine campagne électorale, alors que l’extrême droite est aux portes du pouvoir :
«Dans le programme de l’extrême-gauche il n’y a plus de laïcité, plus de lois immigration et puis il y a des choses complètement ubuesques comme aller changer de sexe en mairie».
«C’est un programme totalement immigrationniste».


Deux citations de Macron en campagne :
«Dans le programme de l'extrême-gauche il n'y a plus de laïcité, plus de lois immigration et puis il y a des choses complètement ubuesques comme aller changer de sexe en mairie».
«C'est un programme totalement immigrationniste».

Marine Le Pen ? Eric Zemmour ? S’agit-il d’un extrait d’un discours de Trump ou de Victor Orban ?


Non, ce sont les mots d’Emmanuel Macron s’adressant à des vieillards qui s’exclament, lobotomisés par les peurs artificielles fabriquées par les médias et l’extrême droite. Voilà les instincts que flatte Macron : les paniques racistes et transphobes de personnes âgées. On est proche de l’abus de faiblesse.

Ces propos assimilent la fin de la laïcité et l’immigration, sont truffés de propos réactionnaires, transphobes et complotistes.

L’usage des mots est édifiant : «immigrationniste» est un terme directement issu du lexique des fascistes pour disqualifier la gauche qui propose d’accueillir dignement les réfugié-es. De même, traiter «d’extrême gauche» une alliance électorale qui va jusqu’à François Hollande, et dont le programme est timidement social-démocrate, est un mensonge et la preuve que Macron se positionne à la droite radicale.

Pourtant, ces propos d’extrême droite sont cohérents : Macron a déjà parlé « d’ensauvagement », de « réarmement », il a réhabilité Pétain, voté des lois racistes avec le RN… Mais tout de même : avec un président à ce point aligné sur l’extrême droite, Le Pen et Bardella n’ont même pas besoin de faire campagne.

En 2017, les médias ont vendu Macron comme un «libéral progressiste». La réalité nous prouve qu’il s’agissait d’un manager pétainiste et tout puissant.


Chaque jour qui passe le démontre, Macron n’a qu’une seule stratégie avec cette dissolution : livrer le gouvernement à l’extrême droite.


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5 réflexions au sujet de « Entre Le Pen, Trump et Macron : plus aucune différence »

  1. Livrer la France à l’extrême droite c’était bien l’objet de la dissolution. Avec Macron en fouettard dont l’image ne fait aucune différence avec les autres et les grands publicitaires de médias des milliardaires, le facsisme peut accéder au pouvoir sans aucune difficulté. La stratégie de Macron et la campagne de l’extrême droite faite par les médias des milliardaires sont en place pour le facsisme.

  2. À force de voir de  » grands journalistes » arriver sur les plateaux télé et autres médias, (comme s’ils avaient des difficultés à digérer le pinard qu’ils ont consommé dans les dîners ), venir nous dire que Macron est un « libéral un progressiste », ils finissent par normaliser l’extrême droite jusqu’à faire sa campagne électorale.

  3. Macron et les medias des milliardaires viennent nous vendre le facsime sous couvert de l’étiquette « libéral progressiste ». C’est quoi la suite, venir nous vendre la guerre qu’ils ont en adoration et qui laisse sur eux une odeur de putréfaction ?

  4. Si la situation l’était, ce serait comique d’entendre le banquier fasciste de l’ Élysée traiter de gauchiste son ancien mentor, le président Flanby, mou avec la finance et dur avec les pauvres.
    le président de la République Mac Kinsey, sorti du labo des Dr Frankenstein du PS montre son vrai visage. vous évoquez Le Pen, Orban…on peut aussi penser au libertarien et fasciste argentin Milei dont le programme de destruction systémique du contrat social semble bien correspondre à l idéologie macroniste.
    Sûr que le compagnonnage de Macron avec l’extrême droite nous emmènerait dans cette direction.

  5. Après sa stratégie avec la dissolution du parlement, Macron reçoit l’aide des médias des milliardaires pour donner l’impression au peuple qu’il a les cartes en main, mais après le 7 juillet 2024 Macron peut utiliser les ruses de la 5eme République pour sortir l’article 16 qui lui donnera les pleins pouvoirs. Macron n’est qu’un crétin « en marche » vers l’autoritarisme, sa stratégie sera payante quelque soit le résultat des prochaines élections législatives. Le costume de président est bien trop grand pour Macron, mais celui d’un dangereux crétin risque malheureusement de devenir trop juste

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