Nantes : "Carton rouge pour Israël" aux Jeux Olympiques

Une banderole déployée près du stade au début du match joué par l’équipe israélienne

La police omniprésente dans le centre de Nantes et dans le secteur du stade de foot. Un hélicoptère au dessus de la Beaujoire. Des brigades avec des chiens à la gare et autour de l’enceinte sportive. Un dispositif antiterroriste. Chaque déplacement de l’équipe d’Israël coûte des millions d’euros en frais de sécurité. C’était le cas ce mardi 30 juillet à Nantes, où avait lieu un match de foot opposant Israël au Japon dans le cadre des Jeux Olympiques.

Hier, des militants de l’Association France Palestine solidarité avaient déployé une banderole avec le message «Le génocide n’est pas une épreuve olympique» et des drapeaux palestiniens au dessus de la route près du stade. Ils ont été immédiatement embarqués vers la gendarmerie et leur matériel saisi.

Ce mardi, il était quasiment impossible de s’approcher du stade, même des heures avant le début du match qui commençait à 21h. La préfecture parle d’une «quasi-bulle sécuritaire, 24 h/24 h» réclamée par le ministère de l’Intérieur. Un policier dit à la presse : «On sera soulagé quand le match sera fini et qu’ils seront repartis».

Malgré ce déploiement hallucinant, une grande banderole de 20 mètres de long a été brandie au dessus du périphérique de Nantes, près du pont de la Jonelière, juste à côté du stade, à l’heure du match. Des fumigènes aux couleurs de la Palestine ont été allumés. Et dans le stade, des drapeaux palestiniens ont été déployés en tribune.

Pour finir, l’équipe israélienne a perdu le match, et a de fortes chances d’être éliminée dès le premier tour.