Amadora est une ville populaire située en banlieue de Lisbonne, au Portugal. La ville, considérée comme un berceau du Hip-hop dans le pays, comporte une large part de population non-blanche victime de discriminations. Amadora a été traversée par une vague de révolte la nuit dernière.
La veille, la police avait abattu un homme noir de 43 ans nommé Odair Moniz. Il a été tué de trois balles, dont une dans la tête, alors qu’il roulait dans sa voiture. Les policiers le suspectaient à tort d’avoir volé le véhicule. Il était père de deux enfants.
Ces tirs mortels sur un conducteur noir rappellent évidemment les exécutions pour refus d’obtempérer par la police française.
À Amadora comme à Nanterre, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Une émeute a éclaté, des cocktails Molotov ont été lancés, incendiant notamment un bus, des barricades ont été érigées. La police a tenté de reprendre le contrôle des rues en tirant des balles en caoutchouc.
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Une réflexion au sujet de « Portugal : émeute suite à un crime policier »
Tous les flics sont des batards, ces simples d’esprit renient leur classe sociale pour servir la violence de cette saloperie de bourgeoisie, de Hong Kong à Buenos Aires, de Lisbonne à New York, de Londres à Paris, des stades Égyptiens à l’ensemble des villes de France et même sur la porte des chiottes du bar tabac de la rue des martyrs, peut être est inscrit : ACAB