Delevoye : les voyous sont en costard


Les révélations se succèdent sur les prétendus «oublis» de Delevoye, l’homme chargé par Macron de massacrer les retraites. Tous les jours, une nouvelle information apparaît sur les conflits d’intérêts de ce politicien de droite, lié au lobby des assurances privées. En résumé pour y voir plus clair, Delevoye :


  • Touche sa retraite d’élu et son gros salaire de ministre en même temps
  • Travaille pour l’IFPASS, l’école de formation aux métiers de l’assurance, lié au lobby des assureurs privés
  • Est membre de la Fondation SNCF, qui pilote les actions de mécénat du groupe ferroviaire, alors que la SNCF est l’un des premiers secteurs concernés par la casse des régimes spéciaux
  • Touche le salaire faramineux de «président d’honneur» du think thank Parallaxe, liée au groupe IGS. C’est en principe interdit pour un membre du gouvernement
  • Est président de l’Observatoire régional de la commande publique des Hauts-de-France
  • Est membre du conseil d’orientation de l’Institut de recherche et débat sur la gouvernance

Et ce n’est sans doute pas tout. Le plus incroyable, ce ne sont pas ces «oublis», mais que que Delevoye et ses amis se sentent tellement intouchables qu’ils étaient persuadés que personne ne se rendrait compte de cette montagne de conflits d’intérêts. Il est évident que Macron et son gouvernement étaient au courant du pedigree de celui qu’ils recrutaient pour sabrer les retraites. Cela ne les a pas dérangé, au contraire.

Ces dernières années, les «affaires» et les «scandales» se succèdent à une telle vitesse qu’ils sont devenus banals, et ne suscitent quasiment aucune réaction :

  • Cahuzac : ministre des finances qui pratiquait l’évasion fiscale depuis 20 ans
  • Benalla : barbouze violent récidiviste
  • Crase, autre barbouze de l’Élysée, ancien gendarme lié à l’extrême droite
  • Kholer, secrétaire général de l’Élysée : conflit d’intérêt, a des liens familiaux avec les principaux actionnaires de MSC, client des chantiers de Saint-Nazaire
  • De Rugy : amateur de festins obscènes aux frais du contribuable
  • Nicole Klein, assistante de De Rugy, bénéficiait d’un logement social malgré son salaire très confortable
  • Ferrand, remplaçant de De Rugy, mis en examen pour prise illégale d’intérêts
  • Ismaël Emelien : proche de Macron mis en cause dans l’affaire Benalla. A utilisé des vidéos de la police pour En Marche
  • Muriel Pénicaud : magouilles lorsqu’elle était à la tête de «Business France» en 2016. Organisation d’un festin avec Macron en présence de grands patrons et de personnalités.
  • Sarkozy, Guéant, Fillon : multiples mises en examen…

Et ce ne sont que quelques exemples. Alors qu’un petit vol ou le fait de se défendre en manifestation peut envoyer en prison, l’intégralité de la classe politique se vautre dans des réseaux malsains, des pratiques mafieuses et un luxe indécent.


Il est évident que les retraites ne sont qu’un détail. Nous sommes à la fin d’un cycle. C’est tout un régime de criminels en costards qui doit tomber.


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