Vous vous rappelez de cette histoire d’occupation d’une caserne à Paris la semaine dernière ?
Suite aux expulsions violentes de dizaines de migrants à Paris, des militant-e-s avaient ouvert une caserne désaffectée pour accueillir tous ceux qui en avaient besoin.
Les élus de gauche – PCF, FDG et Verts- avaient délibérément saboté cette occupation, en promettant des places d’hébergements temporaires, et en allant jusqu’à accuser dans les médias les militants de “manipuler les migrants”, reprenant texto les communiqués de la préfecture.
Eh bien tous les migrants que la mairie devait “reloger” sont aujourd’hui à la rue !
Les élus ont menti. Sciemment. Pour saboter une lutte qui prenait de l’ampleur et menaçait le PS. Pour salir celles et ceux qui luttent au quotidien sur le terrain aussi.
LFI rapporte : “Plus de deux semaines après l’évacuation du campement de La Chapelle, près de 200 des migrants qui l’occupaient sont toujours, ou revenus à la rue, malgré les promesses de relogement de la Préfecture de police et de la mairie de Paris.”
Sans les mensonges éhontés du PCF et autres, ces migrants sans-abris auraient probablement un toit au dessus de la tête aujourd’hui. Au lieu de ça, les policiers ont expulsé la caserne et réprimé les manifestations de soutien, blessant gravement un militant du NPA. La situation est donc pire qu’au départ.
Dégageons les élus de gauche de nos mouvements !
Courage à tou-te-s celles et ceux qui résistent.