État des lieux de la justice en France, 2017

  • Nantes le 15 février 2017. François Mamès Cosseron de Villenoisy, militant d’extrême droite auteur de nombreuses agressions, patrouille dans les rues avec ses amis racistes. Il passe à tabac, à coups de gants coqués, un adolescent Bangladais. Le 13 novembre 2017, le tribunal de Nantes le condamne à 2 mois de prison avec sursis après une audience surréaliste lors de laquelle le procureur a pris la défense de l’agresseur.
  • Cédric Herrou est un paysan de la vallée de la Roya, dans le sud est de la France. Depuis des mois, il vient en aide aux réfugiés, leur offre nourriture, hébergement, réconfort. Un matin, des dizaines de gendarmes viennent perquisitionner sa ferme, et le placent en garde à vue. Le 8 août 2017, le tribunal d’Aix-en-Provence le condamne à 4 mois de prison avec sursis pour aide aux migrants. Depuis, il a de nouveau été arrêté par la police, pour les mêmes motifs. Il risque la prison ferme.
  • Le 20 novembre 2017, à Nantes, le tribunal a tout simplement relaxé une militante d’extrême droite qui avait fait pression sur la victime d’une agression commise par le GUD pour qu’il modifie son témoignage.

Comment appelle-t-on un pays où la justice condamne la solidarité et donne carte blanche aux agresseurs racistes ?


Sources :

Faire un don à Contre Attaque pour financer nos articles en accès libre.

Pour ne rien manquer de nos publications, suivez-nous sur nos réseaux