Le syndicat Sud Rail signale que sa page facebook est à son tour visée par la censure. Précisément au moment où les cheminots font valoir leur droit de retrait, et sont les fers de lance des mobilisations salariales.
À la fin de l’été, Nantes Révoltée avait été visée, sans préavis, par cette forme vicieuse de censure : le déréférencement total de la page pendant une semaine. Nos audiences avaient été divisées par 1000, passant de plusieurs centaines de milliers de «vues» par jour à quelques centaines. Une quasi disparition du net. L’offensive contre les médias engagés avait alors frappé simultanément la célèbre page de Cerveaux non disponibles, Lille Insurgée, Bretagne Noire, et bien d’autres. Une manœuvre évidemment politique au moment du G7 de Biarritz et de la rentrée sociale.
L’opération frappe donc désormais une organisation syndicale. La censure s’étend. Par ailleurs, cette semaine, Facebook nous annonce que la page «Nantes Révoltée have been bloquée» – oui, dans un franglais approximatif –, ce qui nous empêche de partager des liens vers d’autres articles.
Plusieurs comptes qui soutenaient ou diffusaient des publications en lien avec la Révolution au Rojava ont également été fermés, notamment en Italie. Cela pose sérieusement la question des moyens de communication aux mains des entreprises ayant des intérêt politiques et économiques contraires à la liberté d’expression.
Que faire ? Étant donné l’absence de réaction à ces opérations de censure, il faut apprendre à se désintoxiquer progressivement des gros réseaux sociaux. Même si rien ne remplace, pour l’instant, la viralité et l’efficacité de plateformes comme Facebook. La page Nantes Révoltée n’a d’ailleurs jamais eu autant d’audience que ces derniers jours : 7 millions de vues cette semaine ! Il est donc possible que les autorités cherchent à nouveau à nous attaquer.
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