
Trois rendez-vous de lutte ce weekend à Nantes et environs :
SAMEDI
POUR L’ACCUEIL ET LE DROIT AU LOGEMENT
ce samedi 26 octobre, rendez-vous à 15H au Square Daviais, lieu hautement symbolique de la crise de l’accueil que connaît actuellement la ville de Nantes, pour exiger que personne ne dorme à la rue. « L’Etat doit investir davantage dans l’hébergement de toutes les personnes sans domicile fixe en France ! Le nombre de personnes en bidonvilles, squats, campements n’a jamais été aussi important, et la ville de Nantes n’est pas épargnée ! Demandons à Johanna Rolland, maire de Nantes, Présidente de Nantes Métropole de l’audace, en signant un arrêté interdisant l’expulsion de personnes d’un logement ou d’un hébergement sans proposition de relogement « effective, décente et adaptée ». D’autres grandes villes l’ont fait ! Osons la fraternité ! Rendez vous le samedi 26 octobre, square Daviais, avec vos plus belles banderoles, pancartes et slogans ! Les trottoirs ne sont pas des dortoirs ! » Via L’Autre Cantine Nantes
DIMANCHE
CONTRE LA DESTRUCTION DU LITTORAL
depuis un mois, un mouvement s’enracine à Brétignolles-sur-Mer, en Vendée, contre la destruction du littoral. Les autorités veulent y imposer une « marina » – un port de luxe – qui va couper la plage et le village en deux, et détruire une dune et un réservoir d’eau naturel. Contre la destruction de la nature pour les intérêts d’une minorité, une « ZAD de la dune » s’est constituée. Dimanche, ce sont les « deuxième portes ouvertes ». Au programme : un déjeuner, une scène, des visites, des ateliers, un concert … C’est à partir de 11H, à Brétignolles, à une heure au sud de Nantes, sur la plage de la Normandelière.
DIMANCHE
CONTRE LES EXPULSIONS
autre rendez-vous dimanche à Rennes, à 16H devant le camp de rétention. Le 22 octobre, un immense bâtiment vide, habité par des centaines de personnes, était expulsé par la police. Ce « squat du Marais » était un espace d’accueil, de rencontre, de vie, d’expérimentations. Lors de l’expulsion, plusieurs personnes ont été envoyées dans les Centres de Rétention Administrative de Rennes et de Oissel. De véritables prisons pour migrants, avant une probable expulsion.
En solidarité avec les exilés et contre les expulsions, rendez-vous dimanche devant le centre de rétention de Rennes, et le 30 octobre devant celui de Oissel.