Lutte des classes : les riches au-dessus des règles sanitaires
Vous avez sûrement entendu parler de Geoffroy Roux de Bezieux. Derrière ce nom à particule et cette arrogance insupportable : le patron du MEDEF. Le représentant du patronat est un proche de Macron qui passe son temps à réclamer toujours plus de cadeaux aux entreprises et moins de droits pour les travailleurs.
Geoffroy Roux de Bezieux fait partie de ces riches égoïstes propriétaires de résidences secondaires haut de gamme, qui ont quitté Paris pour aller passer le confinement peinard. Un manoir au Croisic, sur la côte Atlantique, près de Nantes, excusez du peu. Mais le patron des patrons ne se contente pas de son refuge doré à la mer, «niché dans les rochers avec vue imprenable sur l’océan». En plein confinement, il «repart de temps à autre à Paris pour travailler, comme si de rien n’était», selon Ouest-France. Par exemple, dimanche soir 22 mars, Roux de Bezieux partait de la station balnéaire vers la capitale.
Alors que des dizaines de milliers d’amendes pleuvent pour «non respect du confinement», que les violences policières se déchaînent sur les habitants de banlieue qui sortent de leurs petits appartements pour respirer, le patron du MEDEF sera-t-il, lui aussi dénoncé et sanctionné ?
La situation actuelle est un révélateur de la lutte des classes. Il y a, manifestement, un confinement à trois vitesses :
• Travail forcé et risqué pour les plus précaires, livreurs, caissières, soignants…
• Assignation à résidence stricte et éprouvante pour la majorité de la population
• Et enfin, des déplacements de confort tolérés pour les ultra-riches, toujours au dessus des lois
Pour rappel, Geoffroy Roux de Bezieux déclarait que «face à une pandémie, un système autocratique semble pour le moment mieux armé pour bloquer une pandémie que ne le sont nos démocraties. En Chine on n’aurait pas laissé les habitants aller dans les parcs ou les marchés».